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Trump "est très engagé en faveur du processus de paix" israélo-palestinien, assure Tillerson


Le président Donald Trump et son homologue israélien Reuven Rivlin, à Jérusalem, le 22 mai 2017.
Le président Donald Trump et son homologue israélien Reuven Rivlin, à Jérusalem, le 22 mai 2017.

Le ministre américain des Affaires étrangères Rex Tillerson a assuré que le président Donald Trump, qui va reconnaître mercredi Jérusalem comme la capitale d'Israël, était "très engagé en faveur du processus de paix" israélo-palestinien.

"Le président (Trump) est très engagé en faveur du processus de paix au Proche-Orient", a assuré M. Tillerson lors d'une conférence de presse au siège de l'Otan à Bruxelles.

"Nous continuons de croire qu'il y a une très bonne opportunité de faire la paix et le président a une équipe qui est totalement dédiée à cela", a insisté le chef de la diplomatie américaine.

Cette équipe censée relancer les pourparlers de paix entre Israël et les Palestiniens, au point mort depuis 2014, est dirigée par le gendre de Donald Trump, Jared Kushner.

Elle "a travaillé avec beaucoup de diligence sur de nouvelles approches du processus de paix, ils ont discrètement eu de nombreux contacts dans la région autour de ce processus" et "travaillé dur", a décrit M. Tillerson, assurant qu'il avait été sollicité pour donner "des conseils" sur les questions les plus "difficiles".

Israël considère la Ville sainte comme sa capitale et les Palestiniens veulent en faire la capitale de leur futur Etat.

Dans un discours attendu à 18H00 GMT, M. Trump "reconnaîtra Jérusalem comme la capitale d'Israël", a indiqué un responsable de l'administration sous couvert d'anonymat, mettant en avant la "reconnaissance d'une réalité" à la fois historique et contemporaine.

Ce revirement dans la politique étrangère américaine est une promesse de campagne de M. Trump et va à l'encontre d'une décennie de prudence américaine sur ce dossier.

Les dirigeants de la région, dont le président palestinien Mahmoud Abbas, le président turc Recep Tayyip Erdogan ou le roi Salmane d'Arabie saoudite, ont multiplié les mises en garde, prédisant que cette décision risquait de provoquer une flambée de violences.

Un haut conseiller de M. Abbas, Nabil Chaath, a déjà prévenu mardi Donald Trump que toute reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem -- occupée et annexée par Israël - comme capitale de l'Etat hébreu signifierait la fin de l'effort mené par l'administration américaine pour relancer la paix.

Avec AFP

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