Donald Trump a reconnu que la Russie était à l'origine du piratage du parti démocrate.
Donald Trump est apparu très offensif sur le dossier de russe et notamment sur le piratage informatique opéré par Moscou contre le parti démocrate. Le milliardaire américain reconnaît aujourd’hui l’implication de la Russie, ce qu’il a longtemps nié.
"Concernant le piratage, je pense que c’était la Russie mais je pense qu’on a aussi été piraté par d’autres personnes", a-t-il affirmé.
"La Russie aura un plus grand respect envers nous quand je serai au pouvoir. Je pense qu’elle ne le fera plus, qu’elle ne se livrera plus au piratage", a-t-il prévenu, répondant à une question des journalistes à la fin de la conférence.
Donald Trump est revenu sur un précèdent piratage de la Chine. Sur le fond de sa prochaine relation avec la Russie, Donald Trump a assuré qu’il allait être ferme mais que, s’il s’entendait bien avec le président russe, ça serait "un atout pour les Etats-Unis et non un obstacle".
"Si Poutine apprécie Obama, je ne pense pas que ça soit un obstacle mais un atout. La Russie peut nous aider à battre le groupe Etat Islamique", a-t-il indiqué.
M. Trump s’est engagé à organiser la défense aux Etats-Unis contre les cyber-attaques répétées provenant de la Russie, de la Chine et d'autres pays.
M. Trump a aussi précisé qu’il n’avait personnellement pas d’affaires en Russie ni avec la Russie.
Et sur le plan économique ?
Le président élu a promis d’être le plus grand créateur d’emplois que Dieu n'ait jamais créé.
Il y a plus d’emplois et de sécurité, a-t-il annoncé, menaçant les compagnies qui sont tentées de délocaliser leurs usines ou affaires dans d’autres pays.
Il a réaffirmé qu’il souhaitait remplacer l’Obamacare, la loi symbole du président Obama sur l’assurance maladie. Il a notamment cite les polices d’assurance.
Comme lors de sa campagne électorale, Donald Trump affirme qu'il sera "le plus grand créateur d'emplois que Dieu ait jamais créé".
"J’ai étais assez actif sur le plan économiques, pour le pays, beaucoup de constructeurs automobiles vont construire sur notre territoire…une grande annonce va été faite dans les prochaines semaines pour le Midwest…vous avez vu hier Fiat et Chrysler", a-t-il souligné.
Les entreprises américaines qui délocalisent leurs emplois vont payer "une lourde taxe frontalière", a-t-il mis en garde.
ET sur tous les conflits d’intérêts dont on l’accuse ?
Donald Trump a affirmé mercredi avoir cédé le contrôle de ses entreprises à ses deux fils Eric et Donald Jr pour la durée de son mandat, en promettant que cela permettrait d'éviter les conflits d'intérêts avec sa fonction présidentielle.
"Mes deux fils ici présents, Don et Eric, vont diriger la société. Ils la dirigeront de façon très professionnelle. Ils ne m'en parleront pas", a-t-il précisé.
Sa fille Ivanka coupera aussi ses liens avec l'empire économique Trump, en se concentrant sur son installation familiale à Washington, a-t-il soutenu.
Le nouveau président élu a salué la presse et dénoncé les faux reportages paru ces dernières heures à son encontre mais a quand même réussi à avoir un échange verbal avec un journaliste de CNN .