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Trump n’exclut pas d’assister à l'inauguration de l’ambassade à Jérusalem


Le président américain Donald Trump rencontre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son épouse Sara en présence de la première dame Melania Trump à la Maison Blanche le 5 mars 2018 à Washington, DC.
Le président américain Donald Trump rencontre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son épouse Sara en présence de la première dame Melania Trump à la Maison Blanche le 5 mars 2018 à Washington, DC.

Le président américain a affirmé que la relation entre les Etats-Unis et Israël n'a "jamais été aussi bonne" alors qu'il accueillait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche.

"Si je peux, j'irai", a affirmé M. Trump, interrogé, en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, sur un éventuel déplacement à Jérusalem pour l'ouverture de l'ambassade américaine. Ce transfert très controversé est prévu le 14 mai pour coïncider avec le 70e anniversaire de la création de l'Etat d'Israël.

"Je suis fier de cette décision", a-t-il ajouté depuis le Bureau ovale, évoquant son choix, en dépit de multiples mises en garde, de reconnaître Jérusalem comme capitale de l'Etat hébreu et d'y transférer l'ambassade des Etats-Unis, actuellement à Tel-Aviv.

>> Lire aussi : Netanyahu à Washington pour rencontrer son "véritable ami" Trump

Interrogé sur le processus de paix israélo-palestinien, le locataire de la Maison Blanche est resté évasif sur le calendrier de présentation de la proposition américaine mais a réaffirmé sa conviction que le paix était possible même s'il s'agit de l'accord "le plus difficile" qui soit.

"Nous y travaillons très dur, je pense que nous avons une très bonne chance", a-t-il affirmé.

"Je pense que les Palestiniens veulent revenir à la table des négociations. S'ils ne le font pas, il n'y aura pas de paix, et c'est aussi une possibilité", a-t-il ajouté.

Assis à ses côtés, M. Netanyahu a une nouvelle fois loué la décision de M. Trump sur Jérusalem et souligné combien, à ses yeux, la principale menace pesant sur le Proche-Orient était celle de l'Iran.

"L'Iran n'a pas renoncé à ses ambitions nucléaires", a-t-il martelé.

Les deux dirigeants devaient participer à un déjeuner de travail mais aucune conférence de presse commune n'était prévue à l'occasion de cette visite.

Avec AFP

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