"Le président visitera la CIA cet après-midi (...) Impatient de remercier les hommes et les femmes de la communauté du renseignement", a tweeté Sean Spicer, son porte-parole, au lendemain de l'investiture du nouveau président républicain qui semble déterminé à apaiser la polémique.
Mike Pompeo, choisi par M. Trump pour diriger la prestigieuse agence, n'a pas encore été confirmé par le Congrès. Agé de 52 ans, ce parlementaire républicain "faucon", adversaire farouche de l'Iran des mollahs, fut un opposant déterminé et mordant de l'administration Obama.
Le chef sortant de l'agence, John Brennan, a conseillé il y a une semaine au nouveau président de "se discipliner", au nom de la sécurité des Etats-Unis.
"Trump doit comprendre que les enjeux dépassent sa personne, il s'agit des Etats-Unis et de la sécurité nationale. Il va avoir l'occasion de passer à l'action, en contraste avec le fait de parler et tweeter", a-t-il notamment affirmé.
M. Trump avait réagi avec véhémence à la publication dans la presse de documents à l'authenticité incertaine affirmant que les services russes d'espionnage disposeraient d'informations compromettantes sur lui.
Il avait en particulier jugé "scandaleux que les agences de renseignement aient permis (la publication) d'une information qui s'est révélée être erronée". "C'est le genre de choses que l'Allemagne nazie faisait", avait-il tweeté.
M. Brennan s'était dit "révolté" par cette comparaison.
Avec AFP