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Trump signe une résolution condamnant les suprémacistes blancs


Accrochages entre des nationalistes blancs (à droite) et un manifestant antiraciste (jetant la boîte à journaux), Charlottesville, Virginie, le 8 août 2017.
Accrochages entre des nationalistes blancs (à droite) et un manifestant antiraciste (jetant la boîte à journaux), Charlottesville, Virginie, le 8 août 2017.

Donald Trump a promulgué jeudi une résolution du Congrès condamnant les suprémacistes blancs, qui fait suite à la mort d'une militante antiraciste à Charlottesville en août et aux propos ambigus du milliardaire sur les responsables des violences.

Le texte "rejette les nationalistes blancs, les suprémacistes blancs, le Ku Klux Klan, les néo-nazis et les autres groupes prônant la haine", selon un communiqué de la Maison Blanche.

La résolution avait été adoptée cette semaine à l'unanimité par le Congrès, d'abord par le Sénat lundi, puis par la Chambre des représentants mardi.

Le président a assuré, dans un second communiqué de la Maison Blanche, "avoir été heureux" de signer le texte, ajoutant qu'en "tant qu'Américains, nous condamnons les récents actes de violence à Charlottesville et nous nous opposons à la haine, au sectarisme, au racisme sous toutes ses formes".

Le texte a été rédigé pour condamner officiellement les violences de Charlottesville, en août, lors desquelles une manifestante antiraciste, Heather Heyer, a été tuée par un sympathisant néo-nazi fonçant dans la foule avec sa voiture. Dix-neuf personnes ont aussi été blessées.

La ville de Virginie a été le lieu pendant deux jours de confrontations violentes entre d'un côté le Ku Klux Klan et des militants suprémacistes blancs --qui s'opposaient au déboulonnage d'une statue de général confédéré-- et de l'autre, de nombreux contre-manifestants antiracistes.

Donald Trump avait suscité la stupeur parmi la classe politique américaine, y compris dans son camp républicain, par un commentaire ambivalent quelques jours après.

Tout en condamnant les suprémacistes blancs et les néo-nazis, il avait déclaré qu'il y avait des torts -- mais aussi des gens "très bien" -- "des deux côtés". Le dirigeant a ensuite évoqué les "antifas", militants antifascistes parfois violents.

Avec AFP

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