L’institution s’appelle l’Ecole de guerre de Kinshasa (EGK). En en coupant le ruban inaugural, le président Tshisekedi a lancé sa toute première année académique.
Elle est le fruit de la coopération militaire entre la RDC et la France.
Les officiers qui en sortiront sont appelés à travailler dans les états-majors pour des questions relatives à la stratégie, la sécurité et la défense.
Entre-temps, le groupe d'experts de l'ONU a, dans un rapport, confirmé la présence de l'armée rwandaise dans le pays.
Pour l’ambassadeur français à Kinshasa, François Pujolas, "EGK constitue une réponse concrète à la nécessité de formation et d'encadrement pour l’armée congolaise".
La veille, le président a nommé le général de Brigade Godefroid Muland Nawej comme commandant de l'EGK et le général de brigade Jean-Claude Kankenza comme chef d’état-major du Groupement des Ecoles Supérieures Militaires.
Mais la nuit dernière, les rebelles des ADF (Forces démocratiques alliées) à dominance ougandaise qui ont fait allégeance au groupe Etat islamique, ont tué et décapités 22 civils dans le village de Mwenda à Banie.
Ils avaient encore tué le même nombre samedi dernier toujours dans le territoire de Beni.
La mission onusienne (MONUSCO), qui appuie l'armée congolaise, a récemment expliqué que ces rebelles étaient aux bois car leurs voies d'approvisionnement étaient désormais closes.
Le président Tshisekedi a promis, lors de son entrée en fonction en janvier 2019, de ramener la paix dans cette partie du pays.