Les ministres du gouvernement intérimaire tunisiens se sont réunis aujourd’hui en dépit des protestations qui se poursuivent.
Des manifestants anti-gouvernementaux continuent, en effet, de battre le pavé. Ils exigent que les membres du Rassemblement constitutionnel démocratique, le parti de Ben Ali, le président déchu, se retirent du gouvernement. Aujourd’hui, les protestataires étaient notamment rassemblés autour du siège du RCD.
D’après l’AFP, en tête de l’agenda de du Conseil des Ministres figurent notamment la séparation de l’Etat et du parti au pouvoir, et l’amnistie.
Les intellectuels tunisiens on apporté leur contribution à cette « Révolution du jasmin ». On peut lire dans certains journaux des plaisanteries du genre : la Tunisie « cherche un nouveau président qui ne fréquente pas les salons de coiffure », allusion à l’épouse du président déchu, Leïla Trabelsi, une ancienne coiffeuse qui avait réussi à mettre le pays sous coupe réglée. « La Tunisie transformée en république bananière », c’est le titre d’un article qui a fait le tour du Net.