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Le choléra fait un 2e mort et touche de nouvelles régions en Algérie


Le médecin algérien Ahmed Bougroura (D), chef du service de néphrologie de l'hôpital universitaire de Batna, s'entretient avec un patient à 435 km à l'est d'Alger le 26 juillet 2017.
Le médecin algérien Ahmed Bougroura (D), chef du service de néphrologie de l'hôpital universitaire de Batna, s'entretient avec un patient à 435 km à l'est d'Alger le 26 juillet 2017.

Un deuxième malade est décédé du choléra en Algérie, où 46 personnes ont été contaminées depuis début août par cette maladie qui s'est propagée à une région supplémentaire, a annoncé samedi le ministère de la Santé dans un nouveau bilan.

Selon les dernières analyses, "46 cas de choléra ont été confirmés parmi les 139 cas hospitalisés depuis le 7 août 2018", a fait savoir le ministère dans un communiqué. Aucun cas de choléra n'avait été détecté en Algérie depuis 1996, tandis que la dernière épidémie d'ampleur remonte à 1986.

Le précédent bilan de l'actuel épisode, communiqué à l'AFP vendredi, faisait état de 41 cas avérés, dont un décès, pour 88 cas suspects, répartis à Alger -5 malades confirmés- et dans trois wilayas (préfectures) alentour.

Un deuxième patient est décédé du choléra dans la wilaya de Blida (50 km au sud d'Alger), où 25 cas sont confirmés, a annoncé samedi le ministère.

Selon lui, un cas a été confirmé dans la wilaya de Médéa et un cas suspect recensé dans celle d'Aïn Defla, toutes deux jusqu'ici épargnées. Situées respectivement à 80 et 100 km au sud-ouest d'Alger, ces deux régions sont limitrophes de celles de Blida et Tipaza (70 km à l'ouest d'Alger), où la grande majorité des malades sont recensés.

Trois cas sont également avérés dans la wilaya de Bouira, à une centaine de km au sud-est d'Alger.

Selon le ministère, un contrôle "a révélé la présence du vibrion cholérique" dans une source de la wilaya côtière de Tipaza, où 12 cas ont été confirmés. La source "a été condamnée" et son eau "interdite à la consommation".

Les autorités sanitaires excluaient jusqu'ici une contamination par l'eau, indiquant privilégier la piste d'aliments mal lavés, puis une propagation par contacts au sein des familles.

L'Algérienne des Eaux, établissement public, a assuré dans un communiqué que l'eau du robinet était "propre à la consommation" et pouvait être consommée "sans crainte", alors que des messages alarmistes appelant à cesser de la boire se sont répandus ces derniers jours sur les réseaux sociaux.

Plusieurs médias algériens ont critiqué le délai mis par les autorités pour annoncer l'apparition du choléra.

Le 20 août, le ministère de la Santé avait exclu que le choléra soit à l'origine de l'hospitalisation de plusieurs personnes pour des diarrhées aiguës dans les préfectures de Blida, Tipaza et Bouira.

Avec AFP

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