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Un chef de parti d'opposition tchadienne libéré et un militant arrêté


L'entrée principale de la bourse de travail quadrillée par la police à N’Djamena, Tchad, 6 decembre 2016. VOA/André Kodmadjingar
L'entrée principale de la bourse de travail quadrillée par la police à N’Djamena, Tchad, 6 decembre 2016. VOA/André Kodmadjingar

Le chef d'un parti d'opposition tchadien, Mahamat Adoum, arrêté samedi à Moundou (sud) en marge d'une visite à l'ancien candidat à la présidentielle Laokein Médard, a été libéré le lendemain, alors qu'un miliant soutenant M. Médard a été arrêté ce lundi.

"Hier matin (dimanche) j'ai vu le procureur de Moundou, qui m'a dit qu'il n'y avait pas de charge retenue contre moi", a déclaré à l'AFP M. Adoum, chef du Parti national républicain, rentré dimanche soir dans la capitale N'Djamena.

M. Adoum avait été arrêté samedi à Moundou, capitale économique du Tchad, suite à une altercation entre la police et une délégation de chefs de parti de l'opposition venus apporter leur soutien à l'ex candidat à l'élection présidentielle de 2016 et ex-maire de Moundou Laokein Médard.

Celui-ci a été arrêté le 13 juillet, mis en examen le 17 pour "détournement de biens" et "complicité" et est actuellement détenu à la prison de Moundou.

La police a par ailleurs arrêté ce lundi à Moundou le militant Bruno Guelkor, qui imprime depuis une semaine des t-shirts "Collectif soutenons Laokein, Libérez-le", a appris l'AFP auprès de Me Boniface Mouandilmadji, avocat de M. Médard.

"Les gens qui portent ces t-shirts sont déshabillés par la police", selon l'avocat, qui parle de l'affaire Médard comme d'une affaire "politique" visant l'opposition tchadienne.

Arrivé en troisième position à la dernière présidentielle d'avril 2016, Laokein Médard a été destitué de sa mairie fin juin pour "malversations financières" par le conseil municipal de Moundou.

Avec AFP

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