La Cour suprême de justice de Kinshasa l'avait condamné à un an de prison ferme pour "offense au chef de l'Etat, aux membres du gouvernement et aux membres du Parlement", des accusations qu'il niait. Ewanga n’a pas voulu commenter sa libération.
L’opposant avait été arrêté le 11 septembre dernier, quelques jours après une manifestation au cours de laquelle il s’était publiquement prononcé contre toute modification constitutionnelle et avait appelé la population à résister contre un éventuel troisième mandat du président Joseph Kabila.
Jose Maria Aranaz, chef du Bureau conjoint de l'ONU chargé des droits de l'Homme en RDC (BCNUDH), qui avait, deux semaines plutôt, exprimé des inquiétudes sur "une tendance à l'augmentation des violations des droits de l'Homme" en RDC, a qualifié la libération d’Ewanga de très bonne chose. "Il faut encourager la libération sans retard de tous les autres qui sont encore emprisonnés depuis les événements des premiers mois de 2015", a déclaré Aranaz.
Comme lui, beaucoup d’autres organisations exigent la libération des militants citoyens et politiciens encore en détention.