"Nous venons de perdre notre président Sidi Brahim Ould Sidatt (pour Sidati) assassiné ce matin à Bamako", a dit sur les réseaux sociaux Almou Ag Mohamed, porte-parole de la CMA, alliance composée essentiellement d'anciens groupes armés indépendantistes touareg et nationalistes arabes qui ont combattu les forces maliennes dans le Nord à partir de 2012 avant de signer un accord de paix en 2015.
Sidi Brahim Ould Sidati avait signé au nom de la CMA cet accord avec le gouvernement malien et une coalition de groupes armés alliée à ce gouvernement, la Plateforme, pour restaurer la paix. L'application de cet accord est considérée comme capitale pour sortir le Mali de la crise dans laquelle il s'enfonce, mais se fait toujours attendre.
On ignore les causes de son assassinat.
"Mon oncle a été victime ce matin d'un assassinat à son domicile. On a tiré sur lui. On l'a amené dans une clinique, mais il n'a pas survécu", a dit à l'AFP l'un de ses neveux.
Un médecin de la clinique a confirmé sa mort sous le couvert de l'anonymat.