Pour durer trois mois, la mission Mars Exploration Rover (MER), une mission d’exploration de la planète rouge, se poursuit miraculeusement dix ans plus tard. Une occasion pour la NASA de faire la fête.
En effet, le 25 janvier 2004, le rover Opportunity de l’agence spatiale américaine, la NASA, arrivait sur la planète Mars pour une mission qui devait théoriquement durer trois mois. Il avait rejoint un autre rover de la NASA, Spirit, qui avait atterri sur mars le 4 janvier. Le fait que leur mission se poursuit à ce jour a été récemment célébré par les responsables de l’agence spatiale américaine, à l’occasion d’un gala organisé au musée de l’Air et de l’Espace de Washington, D.C., la capitale.
Les scientifiques avaient donné 90 jours à Spirit et Opportunity pour conquérir Mars. On redoutait en effet l’impact des vents et des poussières sur les petits engins, dont le bon fonctionnement aurait pu être compromis. Il faut croire qu’ils avaient la vie dure puisque dix ans plus tard, Opportunity répercute toujours des masses de données, même si Spirit ne répond plus depuis 2010, déclare le géologue John Grant.
« Nous disposons essentiellement d’un géologue sur Mars. Quelque chose qui peut se déplacer à la surface, interroger les rochers, nous en dire davantage sur le contexte géologique, les environnements qui existaient dans le passé, mais plus spécifiquement, le rôle de l'eau dans l'élaboration de ces environnements » explique M. Grant.
Opportunity a pu parcourir 38 km depuis qu’il s’est posé sur Mars. Avec Spirit, il a pu prouver que de l’eau avait coulé à une époque à la surface de la planète, un étudiant la nature de minéraux hydratés.
« Je ne m'attendais pas à ce que la preuve de la présence d'eau liquide à la surface de Mars et en dessous allait être aussi convaincante, droit devant nous, vous savez, lorsque les rovers ont atterri », déclare Steve Squyres de la NASA.
Par ailleurs, les rovers ont découvert des argiles, des petites sphères d’hématite, des sphérules riches en oxyde de fer et même des météorites.
David Lavery de la NASA rappelle que le programme d’exploration de Mars a permis le développement de technologies utiles sur la Terre.
« Je pense que nous avons tous, à ce stade, entendu parler des voitures autonomes de Google qui sont maintenant sur les autoroutes. La technologie utilisée à bord, plus précisément certaines des personnes qui ont développé cette technologie, ont des racines communes dans les technologies qui étaient effectivement intégrées dans les rovers martiens » affirme M. Lavery.
Spirit et Opportunity ne sont pas seuls sur Mars. En août 2012, un autre rover, Curiosity, a pu se poser sur la planète rouge. Plus imposant que ses prédécesseurs – il est de la taille d’une petite voiture – il dépend non pas de batteries rechargées par des panneaux solaires, mais d’un petit réacteur nucléaire. Ce qui devrait lui permettre de rester opérationnel pendant des années. En 2020, il sera rejoint pas un autre rover, et la NASA ne perd pas espoir d’envoyer un jour, des êtres humains sur Mars.
En effet, le 25 janvier 2004, le rover Opportunity de l’agence spatiale américaine, la NASA, arrivait sur la planète Mars pour une mission qui devait théoriquement durer trois mois. Il avait rejoint un autre rover de la NASA, Spirit, qui avait atterri sur mars le 4 janvier. Le fait que leur mission se poursuit à ce jour a été récemment célébré par les responsables de l’agence spatiale américaine, à l’occasion d’un gala organisé au musée de l’Air et de l’Espace de Washington, D.C., la capitale.
Les scientifiques avaient donné 90 jours à Spirit et Opportunity pour conquérir Mars. On redoutait en effet l’impact des vents et des poussières sur les petits engins, dont le bon fonctionnement aurait pu être compromis. Il faut croire qu’ils avaient la vie dure puisque dix ans plus tard, Opportunity répercute toujours des masses de données, même si Spirit ne répond plus depuis 2010, déclare le géologue John Grant.
« Nous disposons essentiellement d’un géologue sur Mars. Quelque chose qui peut se déplacer à la surface, interroger les rochers, nous en dire davantage sur le contexte géologique, les environnements qui existaient dans le passé, mais plus spécifiquement, le rôle de l'eau dans l'élaboration de ces environnements » explique M. Grant.
Opportunity a pu parcourir 38 km depuis qu’il s’est posé sur Mars. Avec Spirit, il a pu prouver que de l’eau avait coulé à une époque à la surface de la planète, un étudiant la nature de minéraux hydratés.
« Je ne m'attendais pas à ce que la preuve de la présence d'eau liquide à la surface de Mars et en dessous allait être aussi convaincante, droit devant nous, vous savez, lorsque les rovers ont atterri », déclare Steve Squyres de la NASA.
Par ailleurs, les rovers ont découvert des argiles, des petites sphères d’hématite, des sphérules riches en oxyde de fer et même des météorites.
David Lavery de la NASA rappelle que le programme d’exploration de Mars a permis le développement de technologies utiles sur la Terre.
« Je pense que nous avons tous, à ce stade, entendu parler des voitures autonomes de Google qui sont maintenant sur les autoroutes. La technologie utilisée à bord, plus précisément certaines des personnes qui ont développé cette technologie, ont des racines communes dans les technologies qui étaient effectivement intégrées dans les rovers martiens » affirme M. Lavery.
Spirit et Opportunity ne sont pas seuls sur Mars. En août 2012, un autre rover, Curiosity, a pu se poser sur la planète rouge. Plus imposant que ses prédécesseurs – il est de la taille d’une petite voiture – il dépend non pas de batteries rechargées par des panneaux solaires, mais d’un petit réacteur nucléaire. Ce qui devrait lui permettre de rester opérationnel pendant des années. En 2020, il sera rejoint pas un autre rover, et la NASA ne perd pas espoir d’envoyer un jour, des êtres humains sur Mars.