Avant dimanche soir, Caleb Keeter a toujours été un défenseur du second amendement, c'est-à-dire le droit constitutionnel de porter une arme.
Mais après la fusillade qui a tué 59 personnes et blessés 527 autres, il s'est excusé d'avoir eu tort et demande dorénavant des régulations.
"Nous avons actuellement des membres de notre équipe qui ont des permis de port d'armes, et des armes à feu légales dans le bus. Elles étaient inutiles", décrit-il. "On ne pouvait pas les utiliser sinon la police aurait pris peur. Elle aurait pu croire que nous faisions nous-même partie du massacre et aurait pu nous tirer dessus".
"La nuit dernière, j'ai écris à mes parents et aux amours de ma vie pour leur dire au revoir et leur faire part de mon testament car j'ai senti que je ne survivrai pas à cette nuit", continue-t-il. "C'était assez pour me faire réaliser que la situation était totalement hors de contrôle".
"Nous avons besoin de contrôler les armes à feu. MAINTENANT", a-t-il déclaré.
Lundi soir, il a reposté un message pour expliquer qu'il "n'aura jamais peur de quiconque".
"On se regroupera, on reviendra, et on éclatera vos putain d'oreilles. Je parie là-dessus", a-t-il encore écrit.