Dans sa publication Facebook du 24 avril 2018, le photographe américain Jonathan Small a expliqué se balader quand il a vu des migrants prendre une douche et "ne harcelaient pas et ne blessaient personne". Mais quelques minutes plus tard, "un groupe d'hommes s'est approché et a commencé à les harceler".
>> Lire aussi : Netanyahu assure que les migrants africains représentent une menace "pire" que les jihadistes
Il continue à décrire la scène : "Ils les ont poussés, leur ont tiré les cheveux et leur ont fait prendre des selfies humiliants. Quelques passants se sont arrêtés et ont semblé quelque peu troublés, mais il n'y a pas eu de véritable tollé dans l'opinion publique alors que l'abus continuait".
Il conclut : "Sans abri ou logé, noir ou blanc, né en Israël ou à l'étranger, personne ne mérite ce traitement humiliant. Assez de cette merde."
>> Lire aussi : Israël libère de prison plus de 200 migrants africains illégaux
Sur la publication, de nombreux utilisateurs accusent Jonathan Small de "diffuser des fausses nouvelles". Or, France 24 a parlé avec l'auteur de la publication, qui a vu ses photographies reprises pour raconter de fausses histoires.
"J'ai vu beaucoup de gens confondre ce qui s'est passé sur la plage de Tel Aviv avec le fait que les hommes blancs étaient probablement juifs. Il y a même des photomontages où ils ont mis mes photos à côté de photos de camps de concentration [suggérant à côté de cela "les Juifs ont oublié l'histoire"]", explique-t-il.
"Mon but était de montrer une situation qui n'est pas normale, où que ce soit, et de dire à ceux qui sont témoins de quelque chose de similaire de faire quelque chose pour que nous arrêtions de voir ce genre de chose", se défend-il.