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Un policier arrêté après avoir tiré des coups de feu près de la télévision d'État en RDC


Des soldats des FARDC patrouillent près de la tour de la radio d'Etat, RTNC, à Kinshasa, le 30 décembre 2013.
Des soldats des FARDC patrouillent près de la tour de la radio d'Etat, RTNC, à Kinshasa, le 30 décembre 2013.

Un policier congolais a été mis aux arrêts après avoir tiré des coups de feu à quelques mètres de la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC), dans le nord de Kinshasa.

"De nos bureaux, nous avons entendu des rafales tirées depuis le terrain en face de la RTNC dans une course poursuite entre des policiers et des bandits armés", a déclaré à l'AFP un employé de la RTNC.

"Des militaires de la garde républicaine qui assurent la sécurité de la RTNC se sont tout de suite déployés donnant l'impression d'une opération de grande envergure. Mais le calme est revenu après une demi-heure".

"C'était comme une guerre", a ajouté un autre responsable de ce média d'État, situé en face du camp Kokolo, le plus grand camp militaire de Kinshasa qui abrite la base logistique de l'armée congolaise.

Interrogé par l'AFP, le chef de la police de Kinshasa a indiqué qu'il s'agissait d'"un policier(qui) a tiré en l'air, trois à quatre coups, pour se protéger face à la résistance de mécaniciens, armés d'objets métalliques, qui s'opposaient à une opération d'enlèvement d'épaves de véhicules à Lingwala sur le terrain de football en face de la RTNC".

"Il ne faut pas exagérer, ce n'était pas à la RTNC", a tempéré le général Sylvano Kasongo, ajoutant que "le policier est aux arrêts pour des raisons d'enquête".

La situation politique s'est à nouveau tendue en RDC après l'invalidation définitive de la candidature à la présidence de l'opposant et ex-chef de guerre Jean-Pierre Bemba.

Trois autres candidats ont également été exclus de la course dont deux anciens Premier ministre: Adolphe Muzito et le patriarche Antoine Gizenga (94 ans, compagnon du Héros national Patrice Lumumba).

Les élections présidentielle et législatives sont prévues le 23 décembre, mais une controverse est alimentée par l'utilisation prévue de machines à voter et l'absence sur le fichier électoral des empreintes digitales de plusieurs milliers d'électeurs inscrits.

Le président Joseph Kabila interdit par la Constitution de se représenter a désigné son ancien ministre de l'intérieur Emmanuel Ramazani Shadary comme candidat de la majorité à la présidentielle.

Avec AFP

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