Qamaruddin Shekib, l'adjoint du gouverneur du Logar, une province instable frontalière avec la capitale, est tombé dans une embuscade alors qu'il roulait vers la capitale afghane, a déclaré à l'AFP Shapoor Ahmadzai, le porte-parole de la police provinciale.
M. Shekib, dont le poste relevait d'une nomination politique, ainsi que deux gardes du corps et un quatrième homme, ont été tués dans l'attaque, a-t-il poursuivi. Un magistrat et le porte-parole de la province ont également été blessés, selon M. Ahmadzai.
L'attaque a été revendiquée par les talibans.
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"Des hommes armés ont ouvert le feu sur leur convoi", a indiqué à l'AFP Hasibullah Stanikzai, le chef du conseil de la province du Logar, confirmant qu'il y avait eu plusieurs autres victimes et le gouverneur adjoint avait péri.
Les talibans ont également affirmé avoir mené des raids avant l'aube sur deux check-points de l'armée dans le district de Dashte Archi de la province de Kunduz (nord).
Au moins 13 membres des forces de sécurité ont été tués et cinq blessés, a déclaré le porte-parole du gouverneur de Kunduz, Nematullah Timori, à l'AFP. Ghulam Hazrat Karimi, le porte-parole de la 20e division de l'armée afghane à Kunduz, a de son côté fait état de huit soldats tués ou blessés.
Les talibans ont aussi revendiqué une série d'attaques contre les forces de sécurité dans la province de Baghlan (Nord) ainsi qu'un assaut, accompagné d'une explosion, contre un poste de police à Kaboul mercredi soir.
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Le porte-parole de la police Hashmat Stanikzai a fait état sur Twitter de deux policiers blessés par des hommes armés mercredi dans la capitale.
Un journaliste a également été abattu mercredi à Kandahar (Sud).
Les talibans ont officiellement lancé mercredi leur offensive de printemps, nommée Al Khandaq, qui vise à "écraser, tuer et capturer les envahisseurs américains et leurs partisans", ont-ils prévenu.
Les talibans sont depuis plusieurs semaines sous pression pour accepter une offre de négociations de paix lancée en février par le président Ashraf Ghani.
Plusieurs experts afghans et occidentaux ont vu dans le lancement de cette offensive de printemps par les talibans un rejet implicite de l'offre du chef de l'Etat afghan.
Avec AFP