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Un responsable du Hezbollah qualifie l'administration Trump de "folle"


À gauche, le conseiller Jared Kushner, H.R. McMaster, le chef des employés Reince Priebus, le secrétaire à la sécurité nationale John Kelly, le secrétaire d'État Rex Tillerson, et le vice-président Mike Pence participent à une conférence à la Maison-Blanche, le 18 mai 2017.
À gauche, le conseiller Jared Kushner, H.R. McMaster, le chef des employés Reince Priebus, le secrétaire à la sécurité nationale John Kelly, le secrétaire d'État Rex Tillerson, et le vice-président Mike Pence participent à une conférence à la Maison-Blanche, le 18 mai 2017.

Un responsable du Hezbollah libanais inscrit cette semaine sur une liste noire américano-saoudienne a qualifié dimanche l'administration de Donald Trump de "folle", estimant qu'elle ne réussira pas à vaincre le parti chiite pro-iranien.

Hachem Safieddine, président du conseil exécutif du Hezbollah, a été inscrit vendredi sur la première liste américano-saoudienne de "désignation terroriste", à la veille de l'arrivée de M. Trump dans le royaume sunnite pour sa première visite à l'étranger.

Le Hezbollah, créé dans les années 80 par l'Iran --grand rival régional de Ryad--, est déjà classé comme "organisation terroriste" par les Etats-Unis et l'Arabie saoudite.

"Cette folle administration américaine sous Trump ne parviendra pas à briser la Résistance (le Hezbollah, ndlr) et n'obtiendra aucun résultat", a réagi M. Safieddine, 53 ans, cité par l'Agence nationale de l'information (ANI).

"Ils n'obtiendront que davantage de tapage médiatique", a indiqué l'influent responsable.

Cousin éloigné du chef du parti Hassan Nasrallah, Hachem Safieddine est évoqué comme l'un des candidats à sa succession, selon des analystes.

Pour le département d'Etat, les sanctions contre M. Safieddine "sont le dernier exemple de la solide coopération entre les Etats-Unis et l'Arabie saoudite dans le combat contre financement du terrorisme".

La décision stipule que tout avoir du responsable en Arabie saoudite serait gelé, avec interdiction de tout transfert d'argent via le secteur financier saoudien.

L'agence nationale saoudienne a rapporté de son côté que les sanctions ont été prises notamment en raison du rôle de soutien que joue M. Safieddine auprès du régime syrien de Bachar al-Assad.

Le Hezbollah, le seul parti libanais à ne pas avoir déposé les armes après la fin de la guerre civile au Liban (1978-1990), est un des principaux alliés du régime dans sa guerre contre les rebelles en Syrie, qui dure depuis six ans.

Avec AFP

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