"Le 3 juillet 2022, vers 13 heures (14 heures GMT), un détachement de la Garde nationale de Garin Dogo a fait l'objet d'une attaque par des éléments de Boko Haram à bord de plusieurs véhicules et motos", détaille un communiqué du ministère nigérien de l'Intérieur.
L'attaque a fait "côté ami, un mort, un disparu et quatre blessés" et "côté ennemi onze terroristes neutralisés (tués) et un blessé capturé", selon le bilan du ministère.
En outre, "sept complices" des assaillants ont été arrêtés et du matériel "de guerre" a été "saisi ou détruit", poursuit le texte.
La position attaquée de Garin Dogo, située dans la commune de Gueskérou, abrite une partie d'un contingent de 1.000 nouvelles recrues locales dédiées à la "sécurisation" de plusieurs villages où des milliers de déplacés ont été réinstallés l'année passée.
En juin, les militaires avaient déjà "repoussé deux attaques" jihadistes, selon une source militaire.
Cette position avait reçu le 26 juin dernier la visite du président nigérien Mohamed Bazoum qui avait salué de "bons résultats".
Il avait assuré que la "guerre" contre les jihadistes de Boko Haram et l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap, sa branche dissidente) était en train d'être "gagnée".
La région de Diffa, frontalière du Nigeria, abrite 300.000 réfugiés nigérians et déplacés internes, chassés par les exactions de Boko Haram et de Iswap, selon l'ONU.
Le Niger doit également faire face aux actions de groupes jihadistes sahéliens, dont l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), dans sa partie ouest, où les attaques régulières et sanglantes, visent civils et militaires.