Le représentant spécial de l’ONU en Côte d’Ivoire, Yang-Ji Choi a donné, mercredi, une conférence pour réaffirmer que Ouattara est bien le vainqueur de la présidentielle ivoirienne. Il a dit avoir eu recours à trois méthodes de vérification des résultats du second tour. Selon M. Choi, de nombreux agents de l’Opération de l’ONU en Côte d’Ivoire (ONUCI) avaient été déployés sur l’ensemble du territoire national pour rendre compte du déroulement du scrutin.
Sur la base de leurs rapports et des procès verbaux des démembrement de la Commission électorale indépendante (CEI), Young-Ji Choi a dit avoir établi « un écart irréfutable » entre le vainqueur, Alassane Ouattara, et le vaincu, Laurent Gbagbo. « En tenant de tels propos, je ne fais pas de l’ingérence dans les affaires ivoiriennes. Comme certificateur des élections ivoiriennes, je ne fais que le travail qui a été accepté par les autorités ivoiriennes », a insisté le représentant spécial de l’ONU en rappelant que ce sont les leaders politiques ivoiriens eux-mêmes qui avaient confié à l’ONU la tâche de certification.
Après la Communauté économiques des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union Africaine a reconnu, à son tour, la victoire d’Alassane Dramane Ouattara au second tour de l’élection présidentielle ivoirienne. L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) est allée dans le même sens.
« Sur le terrain, le gouvernement de Ouattara se limite à l’extérieur et puis à l’Hôtel du Golfe où lui et tous les membres de son gouvernement sont confinés », a expliqué Venance Konan, analyste politique à Abidjan. Selon lui, le président Laurent Gbagbo à « l’effectivité du pouvoir. »
Toutefois, Venance Konan se demande jusqu’à quand cela durera, soulignant le fait que la BCEAO ne reconnaisse plus que la signature d’Alassane Ouattara.
