Une association dénonce une réquisition "ciblée" des critiques du pouvoir burkinabè
Au Burkina Faso, l’armée a décidé de réquisitionner pour le front plusieurs leaders de syndicats, d’organisations de la société civile, des hommes politiques ainsi que des journalistes. Ces personnes pour la plupart devront au moins être sur le terrain pendant trois mois. La majeure partie de ces leaders pensent que c’est une forme de musèlement. Mais pour certains analystes, c’est une disposition légale et il faut s’unir pour lutter contre le terrorisme.