Ce choix indique que le parti présidentiel s’est ravisé et a opté pour tenter de reprendre sa chaise au bureau de la chambre basse du parlement plutôt que de la laisser inoccupée ou être récupérée par des formations adverses.
L'élection devrait intervenir le 12 juin, selon le calendrier du bureau de l'Assemblée nationale.
Dans un communiqué officiel, au lendemain de l’éviction de M. Kabund, l’UDPS mentionnait qu’elle avait jugé «inopportun de désigner un autre candidat parmi les députés nationaux élus sur sa liste en remplacement de Jean-Marc Kabund-a-Kabund au poste de 1er vice-président de l’Assemble nationale ».
Le parti avait indiqué vouloir saisir la justice et avait accusé d’hypocrisie ses partenaires du Front commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila.
Des avertissements qui étaient loin de faire l'unanimité. Beaucoup ont boudé, recommandant à l’autorité morale du parti, à savoir le président Tshisekedi, de se raviser.
Au final, le dépôt de la candidature de Mme Nseya s’est fait juste quelques heures avant la clôture de l’exercice.
"Je suis venu déposer la candidature de Mme Patricia Nseya sur recommandation de la hiérarchie du parti", s'est targué à dire le secrétaire général de l'UDPS.