Elles ont été interpellées dans des quartiers proches du PK5 par des hommes armés, dont l'appartenance est inconnue. Elles ont ensuite été emmenées dans le quartier des "92 logements", situé dans le sud de la capitale centrafricaine, où elles sont détenues, selon des habitants de ce secteur.
Les Congolaises, commerçantes ou prostituées souvent sujettes aux violences et aux rackets, sillonnent les nombreux quartiers de Bangui et plusieurs d'entre elles sont accusées d'avertir les groupes armés du PK5 de ce qu'elles voient et des informations qu'elles recueillent.
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Au plus fort du conflit à Bangui, en 2013-2014, plusieurs ressortissants de RDC - frontalière de la Centrafrique et de sa capitale Bangui - avaient été pris à partie aux alentours du PK5.
Ils étaient déjà considérés par la population comme des informateurs des rebelles de la Séléka, l'ex-rébellion se présentant comme défenseur des musulmans.
Plusieurs avaient été lynchés et d'autres contraints à fuir Bangui pour Zongo, localité de RDC située en face de Bangui, de l'autre côté de la rivière Oubangui.
Depuis plusieurs semaines, la capitale centrafricaine connaît un regain de violences dans le quartier musulman du PK5 et à proximité.
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Des violences qui ont culminé le 1er mai, au moins 24 personnes ayant été tuées et 170 blessées ce jour-là.
Une église, l'église de Fatima, avait été prise sous le feu d'hommes armés venus du PK5 et des civils y ont été tués, dont un prêtre.
En réaction à la mort du religieux, une foule en colère avait incendié une mosquée et lynché deux personnes qualifiées de musulmans.
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La tension reste vive à Bangui où ont été organisées quelques marches et deux journées "ville morte" en signe de protestation contre les violences.
Plusieurs barricades sont érigées à divers endroits de la capitale, dont le PK5 qui se trouve isolé du reste de la ville.
Avec AFP