Ekaterina Andreeva, alias "Gawhara", a été arrêtée cette semaine pour "incitation à la débauche".
Actuellement détenue dans un commissariat du Caire, elle sera expulsée vers la Russie samedi, selon la police.
En robe blanche à dentelles très échancrée, se livrant à une danse sensuelle, la performance filmée de la danseuse russe dans un club du Caire a alimenté les réseaux sociaux ces derniers jours.
Les autorités lui reprochent également de ne pas posséder les documents nécessaires pour séjourner en Egypte.
Interrogé dans une émission de télévision de la chaîne privée Dream TV, son avocat, Me Mohamed Saleh, a réfuté les accusations visant sa cliente.
Il a notamment insisté sur le fait que Mme Andreeva était la seule danseuse étrangère possédant les documents nécessaires pour exercer en Egypte.
Si l'Egypte est restée une référence en la matière, les danseuses orientales sont confrontées à une forme de réprobation sociale et à la pression des autorités.
En 2015, un tribunal égyptien avait condamné à un an de prison une danseuse accusée d'"incitation à la débauche" pour un clip suggestif jugé indécent.
Cette incrimination est utilisée de manière plus générale pour condamner les homosexuels ou encore les chanteuses aux références sexuelles jugées trop explicites.
Avec Afp