Des responsables japonais ont appelé vendredi l'assemblée de la ville de Tokyo à « faire le nettoyage » après que des politiciens se soient moqués ouvertement d’une collègue lors d'une réunion.
Mme Ayaka Shiomura, 35 ans, interrogeait des responsables municipaux sur la politique de la famille quand des commentaires inappropriés et sexistes ont fusé, apparemment des rangs du Parti Libéral-Démocrate (PLD), le parti conservateur du Premier ministre Shinzo Abe. Ce même parti qui tente d’encourager la participation des femmes à la vie économique du pays, pour contrer le vieillissement rapide de la population.
Des membres de l’assemblée ont interpellé Mme Shiomura, l’invitant à se marier et s’interrogeant ouvertement de savoir si elle pourrait avoir des enfants.
Mme Shiomura, un membre de la formation Votre Parti, et l'une des 25 femmes au sein de l’assemblée, qui comprend 127 membres, a commenté plus tard sur les médias sociaux qu’elle pouvait assumer des attaques politiques, mais que ces commentaires sexistes dépassaient les bornes.
Dans une interview publiée par le Wall Street Journal, elle a fait valoir que « même un enfant de l'école primaire » sait que ce type de conduite est inapproprié.
De tous les pays industrialisés, le Japon est celui où le taux de participation des femmes à l’économie est l’un des plus faibles. Mis à part le sexisme, de nombreuses femmes renoncent à travailler faute de crèches, ou parce qu’elles savent qu’elles ne seront jamais promues.
Conséquence : le taux de fertilité du Japon est l’un des plus bas au monde, et l’on prévoit que d’ici à 2060, le pays pourrait compter 87 millions d’habitants, contre 127 millions aujourd’hui.
L'incident est survenu alors que le gouvernement Abe prévoit de présenter des réformes visant à accroître la participation des femmes à la vie économique du pays.
Mme Ayaka Shiomura, 35 ans, interrogeait des responsables municipaux sur la politique de la famille quand des commentaires inappropriés et sexistes ont fusé, apparemment des rangs du Parti Libéral-Démocrate (PLD), le parti conservateur du Premier ministre Shinzo Abe. Ce même parti qui tente d’encourager la participation des femmes à la vie économique du pays, pour contrer le vieillissement rapide de la population.
Des membres de l’assemblée ont interpellé Mme Shiomura, l’invitant à se marier et s’interrogeant ouvertement de savoir si elle pourrait avoir des enfants.
Mme Shiomura, un membre de la formation Votre Parti, et l'une des 25 femmes au sein de l’assemblée, qui comprend 127 membres, a commenté plus tard sur les médias sociaux qu’elle pouvait assumer des attaques politiques, mais que ces commentaires sexistes dépassaient les bornes.
Dans une interview publiée par le Wall Street Journal, elle a fait valoir que « même un enfant de l'école primaire » sait que ce type de conduite est inapproprié.
De tous les pays industrialisés, le Japon est celui où le taux de participation des femmes à l’économie est l’un des plus faibles. Mis à part le sexisme, de nombreuses femmes renoncent à travailler faute de crèches, ou parce qu’elles savent qu’elles ne seront jamais promues.
Conséquence : le taux de fertilité du Japon est l’un des plus bas au monde, et l’on prévoit que d’ici à 2060, le pays pourrait compter 87 millions d’habitants, contre 127 millions aujourd’hui.
L'incident est survenu alors que le gouvernement Abe prévoit de présenter des réformes visant à accroître la participation des femmes à la vie économique du pays.