De fabrication chinoise, cette première flotte composée d'une dizaine de bus sera alimentée par une station de production d'énergie solaire installée à l'entrée de la ville, a précisé à l'AFP le maire de Marrakech, Mohamed Larbi Belcaïd.
Exploités par la société espagnole Alsa, ces bus ont coûté 4 millions de dirhams (360.000 euros) et ils ont été financés par le ministère de l'Intérieur, a-t-il ajouté, se félicitant d'une "expérience inédite en Afrique".
D'ici à fin 2019, "une trentaine de ces bus seront mis en circulation", d'après ce responsable, qui évoque la réalisation en cours d'un "projet d'éclairage incluant une dimension écologique".
Ils devront assurer le transport quotidien de plus de 45.000 personnes, a précisé la municipalité de Marrakech.
L'annonce de ce projet avait été faite lors la 22e conférence internationale sur le climat (COP22), organisée en novembre dernier à Marrakech. Il s'agit d'une première en Afrique, selon la ville de Marrakech.
Dépourvu d'hydrocarbures, le Maroc a adopté une stratégie très volontariste en matière d'énergies "vertes", multipliant les annonces de projets respectueux de l'environnement, tout en s'engageant à diminuer ses émission de CO2.
Le royaume a ainsi inauguré l'an passé une des plus grandes centrales solaires au monde aux portes du Sahara et ambitionne de subvenir à hauteur de 52% de ses besoins en électricité grâce aux énergies renouvelables d'ici 2030.
Avec AFP