"Houndé gold corporation", qui exploite le gisement, est détenue à 90% par la compagnie minière canadienne Endevaour mining et à 10% par l'Etat burkinabè.
La société qui vient de couler son premier lingot, prévoit une production de "6 à 8 tonnes d'or par an", a indiqué son PDG, Sébastien de Montessus.
Le gisement sera exploité pendant dix ans, et s'étend sur 23,19 km² avec des réserves estimées à 48,210 tonnes d'or, a-t-il précisé.
Débutés en juin 2016, les travaux de ce projet minier ont nécessité un investissement de près de 200 milliards FCFA, et permis la création de 800 emplois fixes, selon ses promoteurs.
L'or, l'une des principales ressources minières du Burkina, a supplanté le coton en devenant en 2009, le premier produit d'exportation.
Au total, quatorze mines d'or sont en exploitation dans le pays, avec une production moyenne de 40 tonnes par an, selon des chiffres officiels.
En 2016, les recettes de l'exploitation minière s'élevaient à 189,9 milliards de FCFA, soit une hausse de 12,8% par rapport à 2015.
Plus de 400 sites d'orpaillage clandestin sont également recensés pour une production de 9,5 tonnes dont 2,7 tonnes sont vendus à travers des comptoirs officiels, selon le gouvernement.
En mai 2017, le pays a procédé à une réglementation de la vente d'or en créant l'Agence nationale d'encadrement des exploitations minières artisanales et semi-artisanales (ANEEMAS).
Avec AFP