Située à environ 70 km à l'ouest de Tripoli, Sabratha a été "libérée et (...) les milices dévastatrices vaincues", a affirmé dans une vidéo diffusée sur Facebook le chef de cette force, le général Omar Abdeljalil.
Les affrontements avaient débuté le 17 septembre après la mort d'un membre de la milice d'Ahmad Dabbashi, dit Al-Ammou (l'Oncle), à un barrage tenu par la force pro-GNA. Les combats ont fait 39 morts et 300 blessés, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du GNA.
Le GNA, qui avait initialement formé cette force de sécurité pour chasser le groupe État islamique (EI) lors de sa brève occupation du centre de Sabratha en février 2016, s'est félicité de l'annonce. Il a exprimé sa "grande satisfaction des développements positifs à Sabratha", dans un communiqué sur sa page Facebook.
Le GNA et la force armée ont appelé les habitants à éviter tout acte de vengeance.
"Ceux qui ont des plaintes doivent recourir à la justice et s'abstenir de porter atteinte aux vies et aux biens" des vaincus, a exhorté le général Abdeljalil.
Les violences à Sabratha s'inscrivent dans le cadre d'une lutte d'influence entre groupes armés pour le contrôle de la ville.
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est livrée aux milices alors que deux autorités se disputent le pouvoir: d'un côté, le GNA reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli. De l'autre, une autorité exerçant son pouvoir dans l'est du pays avec le soutien du maréchal Khalifa Haftar.
Avec AFP