L’armée camerounaise a participé à cette opération de ratissage dans dans la localité de Ndaba, située à 22.km de Kolofata, dans la région de l'extrême nord du Cameroun.
L'offensive militaire menée par l'armée camerounaise, sous la bannière de la force multinationale mixte (FMM), a eu lieu jeudi 27 avril 2017 et vendredi 28 avril 2017.
L'information a été rendue publique par le commandant du secteur 1 de la force multinationale mixte, le général de brigade Bouba Dobekréo.
Traquer les membres de Boko Haram
Il explique qu'il s'est agit pour "les soldats camerounais opérant dans le cadre de la force mixte multinationale (FMM) de lutte contre Boko Haram, de traquer plusieurs membres de Boko Haram retranchés dans la localité de Ndaba "
Le bilan fait état d'une cinquantaine de membres du groupe Boko Haram neutralisés, affirme le général Bouba Dobekro.
Lors de l'offensive, une trentaine de civils ont été atteints par des balles perdues, selon une source sécuritaire.
L'un des civils a succombé à ses blessures. L'armée camerounaise est rentrée de cette opération sans " incident ".
Les soldats camerounais qui luttent contre boko haram sont basés à Mora (Extrême-Nord).
La dernière opération du genre contre la secte Boko Haram remonte au 26 février 2017. Elle s'était étendue jusqu'au 7 mars 2017.
Les forces de défense camerounaise et nigériane avaient mené une vaste opération de ratissage le long de la frontière camerounaise et nigériane.
Libérations de plus de 5 000 personnes
Tous les villages voisins de la frontière à l’intérieur des villages du territoire camerounais sur une distance de 50 km dans le département du Mayo Sava avaient été passés au peigne fin.
Les forces mixtes à l'occasion délogée certains membres de Boko Haram dans leur retranchement en territoire nigérian.
Le couronnement de cette opération aura été la libération de plus de 5000 personnes prises en otages par les terroristes.
Le gouvernement camerounais par l'entremise du ministre de la communication Issa Tchiroma Bakary, avait précisé, que les otages étaient constitués en majorité de femmes, des enfants et des personnes âgées.
Tous ont été conduits au camp des déplacés de Bankim au Nigeria, en attendant retrouver leurs familles respectives, selon le ministre camerounais de la communication, porte parole du gouvernement.
Emmanuel Jules Ntap, correspondant à Yaoundé