Dans un communiqué, il précise "qu'un détachement formé par une section commando malienne opérant au côté d'un détachement de Barkhane a débusqué un groupe d'une vingtaine de terroristes dans une zone boisée de la région d'Inabelbel", au nord-ouest de Tombouctou.
"Le détachement conjoint a immédiatement riposté tout en demandant l'appui d'hélicoptères et de chasseurs de Barkhane", ajoute la même source.
"L'action a permis la mise hors de combat d'une quinzaine de terroristes" (tués ou faits prisonniers), "et la saisie ou la destruction de nombreux matériels dont deux pick-up et six motos, des munitions et de l'armement lourd et léger (lance-roquette et Kalachnikovs)", précise l'état-major.
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Les opérations conjointes entre l'armée malienne et les soldats de l'opération Barkhane "perturbent les groupes armés terroristes dans leurs zones refuges et permettent d'obtenir des résultats probants", estime l'état-major.
Depuis 2013, les groupes jihadistes qui menaçaient la capitale malienne Bamako ont été dispersés et en grande partie chassés du nord du Mali, mais des zones entières du pays échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques.
Depuis 2015, ces attaques se sont étendues dans le centre et dans le sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
Avec AFP