Bio Fuel Systems (BFS), une entreprise de pointe installée à Alicante (Espagne), construit aujourd’hui sa seconde usine, à 200 km au sud de cette métropole. La première centrale de production de biopétrole de BFS est entrée en production en 2011, grâce à des procédés naturels qui imitent ceux qui génèrent les hydrocarbures fossiles traditionnels.
Dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA), le président fondateur de Bio Fuels Systems, Bernard Stroïazzo-Mougin, a fait valoir que le procédé qu’il a mis au point copie certes la nature, mais en accélérant nettement le processus.
« Quand un pétrolier va chercher du pétrole dans des champs pétroliers en Arabie Saoudite et ainsi de suite, il récupère un pétrole minéral, qui a été formé pendant un certain nombre de millions d’années » explique M. Stroïazzo-Mougin. « Mais ce pétrole à l’origine, c’était du carbone organique. Et nous, on commence avec le pétrole organique, et ce carbone organique a été extrait du CO2 existant, donc dans l’atmosphère à ce moment-là. On fait exactement la même chose, sauf qu’on fait d’une façon plus limitée et plus rapide cette extraction de CO2 et on le transforme en pétrole », ajoute le patron de BFS.
L'énergie utilisée pour créer ce pétrole est le Soleil, et la matière première est le dioxyde de carbone polluant que le processus mis au point par M. Stroïazzo-Mougin capture pour nourrir les algues et leur permettre de se développer. Le nouveau biopétrole possède les mêmes caractéristiques que le pétrole traditionnel et il est destiné à des usages identiques.
« La beauté du système c’est qu’on peut produire le baril aux environs de 20 ou 30 dollars » souligne-t-il.
Comment s’explique ce bas coût alors que ni les usines, ni les processus de production, ne sont particulièrement bon marché ?
« C’est la valeur des produits ajoutés qui nous font amortir l’usine très rapidement, et qui nous permet après ça de faire un pétrole à des prix très compétitif » explique M. Stroïazzo-Mougin. Notamment, l’usine BFS produits des omégas, des vitamines, ainsi que des produits anti-cancérigènes et cosmétiques. « Pour Bio Fuels Systems, le pétrole n’est qu’un produit de rejet, comme un détritus d’algues qui reste après que tous les produits de valeur ajoutée en eurent été extraits. « Ce détritus, on le passe dans un système thermochimique de telle façon à en créer du pétrole » poursuit le président de BFS.
Mis à part la seconde usine en construction au sud d’Alicante, Bio Fuels System a un projet qui est, pour citer M. Stroïazzo-Mougin « en balbutiement » sur la production d’environ un million de barils de biopétrole par jour qui utiliseraient le CO2 d’usines électriques fonctionnant au charbon dans le centre de la Chine et qui permettrait d’éliminer 3.000.000 tonnes de CO2 par an.
Dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA), le président fondateur de Bio Fuels Systems, Bernard Stroïazzo-Mougin, a fait valoir que le procédé qu’il a mis au point copie certes la nature, mais en accélérant nettement le processus.
« Quand un pétrolier va chercher du pétrole dans des champs pétroliers en Arabie Saoudite et ainsi de suite, il récupère un pétrole minéral, qui a été formé pendant un certain nombre de millions d’années » explique M. Stroïazzo-Mougin. « Mais ce pétrole à l’origine, c’était du carbone organique. Et nous, on commence avec le pétrole organique, et ce carbone organique a été extrait du CO2 existant, donc dans l’atmosphère à ce moment-là. On fait exactement la même chose, sauf qu’on fait d’une façon plus limitée et plus rapide cette extraction de CO2 et on le transforme en pétrole », ajoute le patron de BFS.
L'énergie utilisée pour créer ce pétrole est le Soleil, et la matière première est le dioxyde de carbone polluant que le processus mis au point par M. Stroïazzo-Mougin capture pour nourrir les algues et leur permettre de se développer. Le nouveau biopétrole possède les mêmes caractéristiques que le pétrole traditionnel et il est destiné à des usages identiques.
« La beauté du système c’est qu’on peut produire le baril aux environs de 20 ou 30 dollars » souligne-t-il.
Comment s’explique ce bas coût alors que ni les usines, ni les processus de production, ne sont particulièrement bon marché ?
« C’est la valeur des produits ajoutés qui nous font amortir l’usine très rapidement, et qui nous permet après ça de faire un pétrole à des prix très compétitif » explique M. Stroïazzo-Mougin. Notamment, l’usine BFS produits des omégas, des vitamines, ainsi que des produits anti-cancérigènes et cosmétiques. « Pour Bio Fuels Systems, le pétrole n’est qu’un produit de rejet, comme un détritus d’algues qui reste après que tous les produits de valeur ajoutée en eurent été extraits. « Ce détritus, on le passe dans un système thermochimique de telle façon à en créer du pétrole » poursuit le président de BFS.
Mis à part la seconde usine en construction au sud d’Alicante, Bio Fuels System a un projet qui est, pour citer M. Stroïazzo-Mougin « en balbutiement » sur la production d’environ un million de barils de biopétrole par jour qui utiliseraient le CO2 d’usines électriques fonctionnant au charbon dans le centre de la Chine et qui permettrait d’éliminer 3.000.000 tonnes de CO2 par an.