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"Une seule" solution avec la Corée du Nord, dit Trump, sans préciser


Le président américain Donald Trump à la Maison Blanche, 6 octobre 2017.
Le président américain Donald Trump à la Maison Blanche, 6 octobre 2017.

Le président américain Donald Trump a affirmé dans un message énigmatique posté samedi sur Twitter qu'"une seule chose marchera" avec la Corée du Nord, sans dire laquelle, deux jours après une autre déclaration mystérieuse.

"Les présidents et leurs administrations parlent à la Corée du Nord depuis 25 ans", a tweeté M. Trump. "Les accords passés et les montants massifs d'argent versés n'ont pas eu d'effet".

"Les accords ont été violés avant même que l'encre ne soit sèche", a-t-il poursuivi. "Désolé, mais il n'y a qu'une seule chose qui marchera", a conclu le milliardaire, sans autre détail.

Lors d'une réception jeudi à la Maison Blanche, il avait déjà eu une phrase évasive, sans mentionner quoique ce soit d'autre: "C'est peut-être bien le calme avant la tempête".

Il venait tout juste de participer à une réunion avec les principaux responsables militaires américains pour aborder les dossiers sensibles du moment, dont l'Iran et la Corée du Nord.

Interrogé vendredi sur cette déclaration, l'ancien promoteur immobilier a seulement répondu: "Vous verrez".

"Comme il l'a dit à de nombreuses occasions, le président n'annoncera jamais à l'avance" sa stratégie, a déclaré vendredi la porte-parole de la Maison Blanche Sarah Huckabee Sanders en réponse à une question sur le sujet.

Il y a une semaine, le secrétaire d'Etat Rex Tillerson avait confirmé l'existence de contacts entre les Etats-Unis et la Corée du Nord.

"J'ai dit à Rex Tillerson, notre merveilleux secrétaire d'Etat, qu'il perd son temps à négocier", avait rapidement réagi Donald Trump par le biais de son compte Twitter.

"Conserve ton énergie, Rex, nous ferons ce que nous devons faire", avait-il alors expliqué.

Depuis plusieurs mois, Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un se livrent à une escalade verbale, chacun ayant déjà brandi contre l'autre la menace d'une frappe nucléaire.

Lors de son premier grand discours au siège des Nations unies, mi-septembre, le président américain avait menacé de "détruire totalement" la Corée du Nord en cas d'attaque initiale de Pyongyang.

Avec AFP

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