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Une ville américaine s'oppose à la première "maison close" de robots


Le maire de Houston, Sylvester Turner, au centre, le dimanche 3 septembre 2017 à Houston.
Le maire de Houston, Sylvester Turner, au centre, le dimanche 3 septembre 2017 à Houston.

La ville texane de Houston s'est opposée mercredi à l'ouverture aux Etats-Unis du premier magasin de poupées sexuelles robotisées, présenté comme une maison close.

KinkySdollS, une entreprise canadienne basée à Toronto, comptait s'étendre à Houston. Elle commercialise des poupées sexuelles qui, selon elle, sont dotées d'intelligence artificielle leur permettant d'interagir avec des hommes "à la recherche de compagnie", précise-t-elle sur son site.

Les clients auraient eu la possibilité d'essayer ces poupées avant de les acheter, à un prix tournant autour de 3.000 dollars, en fonction des accessoires dont elles sont dotées.

Bref, "une maison close de robots", ont conclu les médias locaux, même si le propriétaire de KinkySdollS s'est défendu de tout proxénétisme.

"Nous ne sommes pas une maison close", a-t-il déclaré au Toronto Sun, sous couvert d'anonymat.

"Nous sommes un magasin, nous sommes là pour vendre des poupées", a-t-il ajouté.

"Ce n'est pas le genre d'affaires que je veux voir dans la ville de Houston", a tranché Sylvester Turner, le maire de la métropole texane.

La municipalité a donc mis à jour une loi vieille de 20 ans sur le commerce des activités sexuelles pour y inclure les objets technologiques.

Les poupées sexualisées "peuvent être vendues, mais ne peuvent pas être utilisées", a détaillé Sylvester Turner.

"Vous ne pouvez pas avoir d'activité sexuelle avec un objet inanimé" vendu par KinkySdollS, a-t-il résumé.

Avec AFP

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