Mitt Romney étant assuré d’être investi candidat du parti républicain pour affronter Barack Obama le 6 novembre, les spéculations vont bon train sur son potentiel colistier.
Le choix du numéro deux du ticket républicain restera probablement un secret pendant encore quelques semaines. Mais plusieurs noms sont régulièrement cités dans les médias américains comme étant les plus vice-présidentiables.
Tout dépendra de certains facteurs-clé, par exemple, le besoin d’équilibrer le ticket du point de vue idéologique, Romney ayant fait piètre figure durant les primaires parmi les plus conservateurs du parti. Dans cette catégorie, on a mentionné le jeune sénateur de Floride Marco Rubio, né de parents cubains, ou encore le gouverneur de l’Indiana, Mitch Daniels.
S’il s’agit d’attirer le centre de l’électorat, qui, en définitive, fera pencher la balance en novembre, l’avantage reviendrait à un politicien modéré. Un Chris Christie, gouverneur du New Jersey, serait tout indiqué, pour ne citer qu’un exemple. Il y a aussi l’influence géographique. Des Etats comme l’Ohio, la Floride et la Pennsylvanie sont cruciaux pour les deux partis. Quiconque remporte deux de ces trois Etats améliore de beaucoup ses chances de succès à l’échelle nationale. Dans ce contexte, un Rubio en Floride ou un Rob Portman (sénateur de l’Ohio) serait très utile.
En attendant, l’ancien gouverneur du Massachusetts vient d’annoncer à Manchester dans le New Hampshire ce qu’on appelle la deuxième phase de sa campagne. Ou encore, pour reprendre son propos, le début d’une nouvelle ère pour les États-Unis.
Ce discours a suivi l’annonce de sa victoire dans les primaires de la Pennsylvanie, de New-York, du Connecticut, du Delaware et du Rhode Island.