Sans dire un mot, M. Palme est revenu pour la première fois depuis six semaines à son cabinet River Bluff de Bloomington, près de Minneapolis, a précisé le quotidien StarTribune.
M. Palmer, 55 ans, s'est garé près d'une station service en face du cabinet avant de traverser la rue, suivi par une nuée de journalistes et de manifestants défenseurs des animaux, et d'entrer dans le bâtiment.
La police était présente mardi à l'arrivée des premiers employés.
Mettant fin à des semaines de silence après la virulente polémique internationale qui a suivi la mort du lion Cecil en juillet, le riche chasseur de trophées a maintenu, dans une interview dimanche au StarTribune, que cette chasse n'avait rien d'illégal et qu'il ignorait qu'il tuait un lion spécial.
M. Palmer a révélé que cette histoire avait été difficile pour sa femme et sa fille, qui ont été menacées sur les réseaux sociaux.
Il s'est également dit inquiet pour l'impact sur ses employés. "Il faut que je retrouve mon équipe et mes patients. Ils veulent que je revienne. C'est pour ça que je reviens", a-t-il affirmé.
Le Zimbabwe avait réclamé début août l'extradition du dentiste, par la voix de sa ministre de l'Environnement, Oppah Muchinguri, "pour qu'il puisse être jugé pour les infractions qu'il a commises".
Mâle dominant du parc, Cecil, remarquable par sa crinière noire, était étudié par l'université britannique d'Oxford qui l'avait équipé d'un collier émetteur, dans le cadre de recherches sur la longévité des lions.