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Une sénatrice américaine publie un test ADN pour prouver ses origines amérindiennes


La sénatrice Elizabeth Warren, D-Mass., à Capitol Hill, à Washington, le 30 janvier 2018.
La sénatrice Elizabeth Warren, D-Mass., à Capitol Hill, à Washington, le 30 janvier 2018.

Une sénatrice américaine, grand nom du parti démocrate, a publié un test ADN "prouvant" ses origines amérindiennes, après avoir été l'objet de moqueries de Donald Trump, qui l'a affublée du surnom de "Pocahontas".

Le président accuse Elizabeth Warren, figure de l'aile gauche de l'opposition et possible candidate démocrate à l'élection présidentielle de 2020, d'avoir menti sur ses origines pour faire avancer sa carrière en se présentant comme issue d'une minorité.

Mais selon une analyse ADN effectuée par un professeur de l'université de Stanford, bien que "la grande majorité" des ancêtres de la sénatrice du Massachusetts soit issue d'Europe, les résultats du test font également état "de fortes preuves de l'existence d'ancêtres amérindiens", "remontant à une période comprise entre six et dix génération", révèle le Boston Globe lundi.

Elizabeth Warren doit elle-même présenter ces résultats au public lundi.

En juillet, Donald Trump, qui l'appelle régulièrement "Pocahontas", avait lancé à son adresse : "Je donnerai un million de dollars à ton association caritative préférée si tu passes un test qui montre que t'es indienne".

"Je sens qu'elle va dire non", avait-il continué.

La décision d'Elizabeth Warren rappelle celle de Barack Obama qui, en 2011, avait publié son certificat de naissance pour prouver qu'il était bien né aux Etats-Unis. Depuis des années des théories du complot, alimentées par Donald Trump, assuraient que le premier président noir des Etats-Unis était né au Kenya, ce qui l'aurait empêché d'accéder à la plus haute fonction.

Avec AFP

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