Les faits ont eu lieu pendant un meeting de campagne de M. Falcon à Catia, un quartier populaire de l'ouest de la capitale vénézuélienne.
"Nous avons été attaqués par un groupe de 25 à 30 individus" portant "des armes à feu et des armes blanches", a déclaré M. Falcon lors d'une conférence de presse.
Lors de cette agression, un député de l'opposition, Teodoro Campos, a été blessé à la tête et a été hospitalisé avec un diagnostic de "traumatisme crâno-encéphalique sévère", a déclaré M. Falcon.
L'opposant a attribué l'agression à des groupes proches du gouvernement du président Nicolas Maduro.
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Henri Falcon, 56 ans, a déclaré qu'il allait maintenir ses activités de campagne malgré cette attaque et qu'il tenait le président Maduro pour responsable de sa sécurité.
"Je veux lancer un appel à Nicolas Maduro, que nous considérons comme responsable (de la sécurité) dans cette campagne électorale, pour qu'il contrôle ses groupes armés", a-t-il dit.
Le 24 mars, M. Falcon avait déjà déclaré qu'un groupe de partisans du gouvernement avait frappé des membres de son équipe lors d'un meeting à Maturin, une ville du nord-est du Venezuela.
Dissident du chavisme, la doctrine politique créée par Hugo Chavez, prédécesseur de Nicolas Maduro, Henri Falcon a décidé de se présenter à l'élection présidentielle du 20 octobre contre l'avis de la Table de l'unité démocratique (MUD), la coalition d'opposition.
La MUD a opté pour le boycott de cette élection, considérant qu'elle ne présente pas de garanties de transparence.
Avec AFP