"Tous ces idiots qui se focalisent sur la Russie devraient commencer à regarder dans une autre direction, la Chine", a tweeté samedi M. Trump au milieu d'une série de messages dénonçant avec véhémence la "censure" des voix conservatrices sur les réseaux sociaux.
Le tweet est passé largement inaperçu, jusqu'à ce que le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Bolton, soit questionné à ce sujet dimanche sur la chaine ABC, et accuse lui aussi Pékin, mais aussi Moscou, Téhéran et Pyongyang de tenter de s'immiscer dans le processus électoral américain.
"Je peux certainement vous dire que c'est une menace suffisante pour la sécurité nationale des Etats-Unis --l'ingérence de la Chine, l'ingérence de l'Iran, l'ingérence de la Corée du Nord-- pour que nous prenions des mesures pour tenter de la contrer", a déclaré M. Bolton. "Ce sont donc quatre pays, en fait".
Pressé de donner des détails sur la façon dont ces pays, notamment la Chine, tenteraient d'influencer les élections américaines, M. Bolton est resté vague.
"Je ne veux pas rentrer dans les (détails) de ce que j'ai vu ou pas. Mais je peux vous dire que pour les élections législatives de 2018, ce sont les quatre pays qui nous préoccupent le plus", a-t-il dit.
Depuis le début du mois, M. Trump a multiplié les attaques contre l'enquête du procureur spécial Robert Mueller sur les ingérences de Moscou dans la campagne l'ayant porté à la Maison Blanche, demandant même à son ministre de la Justice d'y mettre fin.
Dimanche, il a qualifié ces investigations de "Maccarthysme de la PIRE espèce".
Avec AFP