Au cours d'un entretien téléphonique "récent", avec le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi, "le secrétaire Pompeo a condamné les violences récentes en Irak et indiqué que ceux ayant violé les droits humains devront être tenus responsables", a rapporté dans un communiqué la diplomatie américaine.
"Le secrétaire se désole des pertes de vies tragiques ces derniers jours et exhorte le gouvernement irakien à faire preuve d'une retenue maximale", poursuit le ministère.
"Les manifestations publiques pacifiques sont un élément essentiel de toutes les démocraties", a dit le secrétaire d'Etat américain, soulignant "que la violence n'avait aucune place dans les manifestations, que ce soit du côté des forces de sécurités ou des protestataires."
Ce mouvement de contestation, qui a débuté le 1er octobre, dénonce la corruption, le chômage et la déliquescence des services publics, dans un pays en pénurie chronique d'électricité et d'eau potable.
Selon un bilan officiel, plus de 100 personnes ont été tuées, en grande majorité des manifestants, et plus de 6.000 blessées.
Cette contestation a entraîné une crise politique à laquelle le président irakien a réagi en appelant au dialogue.
Avec AFP