Dans le cadre de la "nouvelle stratégie" annoncée par le président américain Donald Trump, "les nombres généraux" envisagés pour renforcer les troupes occidentales en Afghanistan "sont 3.000 soldats américains et environ un millier de soldats alliés", a déclaré Mme Bailey Hutchison.
L'ambassadrice a souligné que la requête américaine auprès de l'Otan, dont la mission "Resolute support" contribue à la formation de l'armée afghane, n'était pas encore "finalisée".
"Notre objectif est de dire très rapidement, dans environ deux semaines, ce dont nous avons exactement besoin", a-t-elle expliqué.
Les ministres de la Défense des 29 pays de l'Alliance atlantique doivent se retrouver début novembre à Bruxelles et devraient amplement débattre de leurs contributions. D'ici là, les chefs militaires vont étudier les détails de la demande de renfort américaine.
Mme Hutchison a insisté sur le fait que les Etats-Unis seraient "très précis" dans leur requête, demandant aux Alliés de fournir des soldats relevant de certains "domaines d'expertise" et ayant "des capacités spécifiques".
"Notre objectif est de commencer à voir une augmentation du nombre de formateurs et de conseillers (au sein de la mission) dès que possible", a-t-elle ajouté.
La nouvelle approche américaine, alors que Donald Trump avait longtemps prôné un retrait d'Afghanistan, a été décidée en août après une longue évaluation de la situation sur le terrain, où les Talibans regagnent du terrain et contrôlent près de 40% du territoire.
Plus de quinze pays membres de l'Otan ont déjà donné leur accord pour l'envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan. L'Alliance atlantique espère aussi compter sur de nombreux pays partenaires, comme la Géorgie ou l'Azerbaïdjan, qui participent depuis des années à "Resolute support" même s'ils ne sont pas membres de l'organisation.
Les forces de Resolute Support s'élèvent actuellement à 5.000 hommes hors soldats américains, dont le nombre total en Afghanistan est d'environ 11.000.
Avec AFP