"Il est important que les Russes et les Turcs se parlent directement et prennent des mesures pour empêcher une escalade", a dit le porte-parole à l'AFP.
Washington est dans une situation très inconfortable sur le dossier syrien: il est l'allié en principe d'Ankara au sein de la coalition anti-Etat islamique mais soutient les Kurdes de Syrie que l'armée turque bombarde dans le nord syrien.
Les Etats-Unis sont aussi en principe partenaires de la Russie dans le cadre du processus diplomatique pour trouver une issue à la guerre, dont la dernière traduction fut jeudi soir l'accord conclu à Munich sur une éventuelle "cessation des hostilités" et une trêve "humanitaire".
Mais les Américains réclament depuis dix jours aux Russes de cesser leurs frappes dans le nord de la Syrie en appui aux forces gouvernementales du régime du président Bachar al-Assad.
Les forces kurdes de Syrie se sont emparées lundi de la plus grande partie d'un bastion rebelle dans le nord de la Syrie en dépit des bombardements de la Turquie, engagée dans une escalade verbale avec la Russie, ce qui témoigne d'une internationalisation croissante de la guerre entre puissances mondiales et régionales.
Avec AFP