L'ambassadrice des États-Unis à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, s'était dite "préoccupée" par le maintien en poste des officiers supérieurs "ayant des antécédents problématiques en matière de droits humains" en République démocratique du Congo (RDC) lors de son entretien téléphonique avec le président Felix Tshisekedi, selon un compte rendu de l'appel publié mardi.
L'appel, qui a eu lieu le 21 mai, couvrait plusieurs thématiques, allant de l'état de siège décrété dans certaines provinces à la médiation du président congolais dans le différend entre l'Éthiopie, le Soudan et l'Égypte.
Mme Thomas-Greenfield a exhorté le président Tshisekedi à veiller à ce que les gouverneurs militaires sous son commandement respectent les engagements de la RDC en matière de droits humains, précise le compte rendu signé par la porte-parole de la mission américaine à l'ONU, Olivia Dalton.
L’entretien entre le chef de l'État congolais et Mme Thomas-Greenfield a aussi porté sur les opérations en cours visant à éradiquer les groupes armés et mouvements rebelles qui restent actifs dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.