"Nous prenons cette mesure parce que notre engagement ne nous permet pas de continuer à faire partie d'une organisation hypocrite et servant ses propres intérêts, qui fait des droits de l'homme un sujet de moquerie", a dit Mme Haley.
Cette décision "va mettre le pays en marge des initiatives mondiales cruciales pour défendre les droits de l'homme", a déploré l'ONG Human Rights Watch.
-Réaction de Guterres-
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres "aurait préféré que les Etats-Unis restent au Conseil des droits de l'homme", a déclaré son porte-parole après l'annonce du retrait de Washington de cet organe des Nations unies basé à Genève.
Ce dernier "joue un rôle très important dans la promotion et la protection des droits de l'homme dans le monde", a ajouté Stéphane Dujarric dans un communiqué.
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Ce retrait américain de l'institution basée à Genève a longtemps été brandi comme une menace par Washington. Mi-2017, Nikki Haley avait appelé à une profonde réforme de l'organe principal du système onusien en matière de droits de l'homme.
Depuis l'arrivée début 2017 du républicain Donald Trump à la Maison Blanche, les Etats-Unis se sont retirés de l'Unesco, ont coupé plusieurs financements à des organes de l'ONU et ont annoncé notamment leur retrait de l'accord de Paris sur le climat et de l'accord nucléaire avec l'Iran endossé par les Nations unies.
Avec AFP