"Le président Xi m'a dit qu'il appréciait que les Etats-Unis essaient de résoudre le problème diplomatiquement plutôt que d'utiliser l'option la plus inquiétante. La Chine continue de nous aider!" a tweeté Donald Trump, en référence à son appel téléphonique de la veille avec son homologue chinois.
La Maison Blanche avait annoncé vendredi que les deux chefs d'Etat "se sont engagés à maintenir la pression et les sanctions jusqu'à ce que la Corée du Nord prenne des décisions vers une dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible".
"J'apprécie les intentions positives de M. le président (Trump) afin de parvenir à une résolution pacifique du problème de la péninsule coréenne", a salué Xi Jinping lors de l'appel téléphonique, selon des propos rapportés par l'agence Chine nouvelle.
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Principale voix discordante, Hillary Clinton a pour sa part estimé que l'administration Trump ne "voit pas le danger" représenté par des discussions avec Pyongyang.
"Si vous voulez discuter avec Kim Jong Un de ses armes nucléaires, il vous faut des diplomates expérimentés", a expliqué l'ancienne responsable de la diplomatie américaine dans une interview publiée samedi par le journal néerlandais Algemeen Dagblad.
"Il faut des gens qui connaissent bien les dossiers et qui savent déchiffrer les Nord-Coréens et leur langage", a ajouté la candidate malheureuse à l'élection présidentielle de 2016, ajoutant que "le danger n'est pas reconnu par le gouvernement Trump".
L'actuel secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, en tournée en Afrique, a de son côté annulé son programme pour samedi à Nairobi. Il "ne se sent pas bien après deux longues journées à travailler sur des questions importantes comme la Corée du Nord", a justifié le sous-secrétaire d'État Steve Goldstein.
Le lieu et la date de la possible rencontre entre Kim Jong Un et Donald Trump n'ont pas encore été arrêtés, mais elle devrait se tenir "d'ici mai", selon Chung Eui-yong, conseiller national sud-coréen à la Sécurité.
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Pyongyang n'a pas encore réagi officiellement à cette annonce, mais son ambassadeur aux Nations unies, Pak Song Il, a déclaré au Washington Post que cette invitation résultait d'une "décision volontaire et ouverte" de Kim Jong Un.
Grâce à cette "décision courageuse de notre dirigeant suprême, nous pouvons envisager d'assurer la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne", a-t-il également expliqué.
Avec AFP