Au cours de ce sommet qui s’est clôturé dimanche sans que les participants ne parviennent à élire un successeur à la présidente de la Commission africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, les représentants des Etats membres ont demandé qu’une enquête soit ouverte sur les récentes violentes à Juba.
A l’initiative de Paul Kagame, président en exercice de l’UA et chef de l’état du Rwanda, hôte de ce 27eme sommet africain, il a été suggéré la création d’une taxe pour financer l’UA.
L’élection du nouveau président de la Commission africaine a été envoyée prochain sommet car aucun candidat n’a pu réunir le nombre des voix requis lors du scrutin tenu à Kigali dimanche.
"Lorsque les élections ont lieu, on commence par le président. On fait un premier tour. On compte trois fois. On procède par élimination, on arrive au dernier jusqu’à ce qu’il atteigne deux tiers. Malheureusement aucun candidat n’a pu arriver aux deux tiers. Lorsqu’il est resté un seul candidat, on a constaté que ce candidat n’a pas non-plus réuni les deux tiers, le président (en exercice) de l’UA et les autres officiels sont arrivés à la conclusion que les élections sont annulées et sont donc reportées au prochain sommet", explique à VOA Afrique Docteur Depaul Ikunga, le commissaire de l’UA en charge des ressources humaines, de la science et technologie.
Autre fait marquant de ce 22eme sommet de l’UA : le roi du Maroc, Mohamed VI annoncé que le moment est arrivé pour que le pays retrouve sa place au sein de l’UA.
Reportage de Maurice Magorane, correspondant de VOA Afrique à Kigali.