Les bombardements de la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite sont intenses et l’Unicef s’est de nouveau alarmé sur l’enrôlement et la mort d’enfants dans ces combats, l’agence onusienne appelant à une solution pacifique.
Dans le même temps, c’est l’escalade verbale entre les différents acteurs du conflit : Washington a haussé le ton contre l’Iran l’accusant de tenter de déstabiliser la péninsule arabique.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a affirmé sans détour que son pays savait que l'Iran armait les rebelles chiites Houthis ayant pris la capitale Sanaa et de vastes régions du Yémen avant de déferler vers le sud.
" Les Etats-Unis ne resteront pas les bras croisés ", a-t-il ajouté.
De son côté, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, s’en est pris à l’Arabie Saoudite dont les bombardements sont, selon lui, de véritables actes criminels.
Dans le cadre du renforcement de son soutien, l'armée de l'air américaine a commencé à ravitailler en vol des avions de chasse de la coalition, selon le Pentagone.
La diplomatie américaine a précisé qu’elle ne cherchait pas la confrontation avec Téhéran, mais qu’elle n’abandonnerait pas ses amitiés et ses alliances.
VOA Afrique avec AFP et Reuters