La rencontre amicale se déroulera le 20 avril à 19H00 GMT au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne, dans le centre-est de la France, selon l'AFP.
"Nous sommes très fiers de pouvoir réunir de tels champions pour cette cause si importante", a indiqué à l'AFP Aziyadé Poltier-Mutal, du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), espérant que "l'appel lancé permettra à d'autres anciennes gloires de se réunir le temps d'un match".
Les "All stars" de Saint-Etienne regrouperont des joueurs de l'équipe actuellement quatrième de Ligue 1 et des "anciens" du club. Mme Poltier-Mutal n'était par contre pas en mesure de communiquer d'éventuels noms.
Zidane et Ronaldo, "ambassadeurs de bonne volonté du PNUD", participeront ainsi à la "12e édition du +Match contre la pauvreté+, qui devrait contribuer cette année" au redressement des pays touchés par Ebola.
Les deux tiers de l'ensemble des recettes seront reversés en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, les trois pays les plus durement touchés par l'épidémie d'Ebola, afin de leur permettre de se reconstruire alors que plus de 9.000 victimes y ont été recensées depuis l'apparition de la fièvre hémorragique en décembre 2013.
Quant au tiers restant, il sera attribué à l'Association "ASSE Coeur-Vert" du club stéphanois, qui soutient des actions caritatives à Saint-Etienne.
"Par le biais de ses programmes mis en oeuvre dans les pays affectés, le PNUD a soutenu les gouvernements concernés afin que ceux-ci puissent maintenir la fourniture de services de base aux populations, tout en agissant de concert avec les communautés touchées en vue d'identifier les cas de contamination, d'assurer le suivi des contacts et de donner des informations essentielles sur la façon de prévenir la maladie", a ajouté l'organisation onusienne.
Depuis 2003, les onze éditions du "Match contre la pauvreté" ont permis de recueillir près de 4 millions de dollars qui ont été reversés au profit de différentes causes comme la reconstruction d'Haïti après le séisme de 2010 ou aux Philippines suite au passage du typhon Haiyan en 2013.
VOA/AFP
