La société américaine Herakles Farm et sa filiale camerounaise veulent transformer plus de 70.000 hectares de terres et forêts en plantation de palmiers à huile.
Un récent rapport de l’institut de réflexion Oakland Institute et de l’ONG de protection de l’environnement Greenpeace dénonce l’accaparement de terres au Cameroun par des investisseurs américains et camerounais.
Herakles Farms, une entreprise américaine liée au géant du capital-investissement Blackstone, et sa filiale locale Sg Sustainable Oils Cameroon (Sgsoc), souhaitent transformer plus de 70.000 hectares de terres et forêts dans le sud-ouest du Cameroun en plantation de palmiers à huile. Et ce grâce à un bail de 99 ans.
« Nous avions des rapports assez alarmants venant des communautés locales ainsi que des ONGs camerounaises qui s’opposaient au projet », explique Frederic Mousseau, directeur des politiques à l’Oakland Institute et auteur du document. Greenpeace et l’institut ont donc décidé d’envoyer sur place des équipes pour étudier la situation.
Sur ces quelques 70.000 hectares, poursuit M. Mousseau, on a de la forêt tropicale soit primaire, soit qui n’a pas été touchée depuis des décennies, ainsi que des petites fermes exploitées par des agriculteurs respectueux de leur environnement.
« Ce que nous propose l’entreprise américaine en question, c’est de remplacer les forêts et cette agriculture durable par une plantation géante » qui va avoir un effet désastreux sur l’environnement du fait de la déforestation, tout en empiétant sur les fermes et sur les ressources naturelles exploitées par les populations locales, telles que le gibier, le poisson et les produits de la forêt, ajoute le responsable de l'Oakland Institute.
« On est vraiment alarmé par le développement de ce projet » poursuit M. Mousseau.
De leur côté, le gouvernement camerounais et Herakles Farms font valoir que le projet amènera le développement, des infrastructures, des hôpitaux, tout en aidant la région à sortir de la pauvreté. Néanmoins, fait valoir M. Mousseau, le prix du bail de 99 ans accordé au consortium est très faible et comme il a reçu des exonérations fiscales considérables, il n’est pas du tout certain que l’opération profite à long terme aux populations locales, ni aux contribuables camerounais.
Herakles Farms, une entreprise américaine liée au géant du capital-investissement Blackstone, et sa filiale locale Sg Sustainable Oils Cameroon (Sgsoc), souhaitent transformer plus de 70.000 hectares de terres et forêts dans le sud-ouest du Cameroun en plantation de palmiers à huile. Et ce grâce à un bail de 99 ans.
« Nous avions des rapports assez alarmants venant des communautés locales ainsi que des ONGs camerounaises qui s’opposaient au projet », explique Frederic Mousseau, directeur des politiques à l’Oakland Institute et auteur du document. Greenpeace et l’institut ont donc décidé d’envoyer sur place des équipes pour étudier la situation.
Sur ces quelques 70.000 hectares, poursuit M. Mousseau, on a de la forêt tropicale soit primaire, soit qui n’a pas été touchée depuis des décennies, ainsi que des petites fermes exploitées par des agriculteurs respectueux de leur environnement.
« Ce que nous propose l’entreprise américaine en question, c’est de remplacer les forêts et cette agriculture durable par une plantation géante » qui va avoir un effet désastreux sur l’environnement du fait de la déforestation, tout en empiétant sur les fermes et sur les ressources naturelles exploitées par les populations locales, telles que le gibier, le poisson et les produits de la forêt, ajoute le responsable de l'Oakland Institute.
« On est vraiment alarmé par le développement de ce projet » poursuit M. Mousseau.
De leur côté, le gouvernement camerounais et Herakles Farms font valoir que le projet amènera le développement, des infrastructures, des hôpitaux, tout en aidant la région à sortir de la pauvreté. Néanmoins, fait valoir M. Mousseau, le prix du bail de 99 ans accordé au consortium est très faible et comme il a reçu des exonérations fiscales considérables, il n’est pas du tout certain que l’opération profite à long terme aux populations locales, ni aux contribuables camerounais.
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