L’AFP rapporte les propos que M. Museveni a tenus au cours d’une émission de radio ce week-end alors que celui-ci répondait au défi d’un député d'opposition, Ibrahim Ssemujju Nganda, sur la question.
A 70 ans d’âge, avec 28 ans de règne à la tête de l’Ouganda, M. Museveni a affirmé qu’il s'inclinait à la volonté de son parti, le Mouvement national de résistance (NRM) et à celle de ses électeurs.
"Chaque fois que je me présente aux élections, ils sont cinq millions à me demander de ne pas partir", a déclaré M. Museveni.
Elu et réélu quatre fois depuis 1996, M. Museveni a aussi relevé, dans sa réponse, qu’il ne pensait pas que les Ougandais soient obsédés par son départ en retraite.
L’élection présidentielle doit se tenir en 2016 en Ouganda et le NRM a désigné M. Museveni, son président, pour être son candidat.
En septembre, Museveni avait débarqué de son poste de secrétaire général du parti Amama Mbabazi, ancien compagnon d'armes et proche allié, mais de plus en plus perçu comme un possible rival.
Aucune raison officielle n'avait été avancée mais le quotidien gouvernemental New Vision avait affirmé que M. Mbabazi avait fait campagne au sein du NRM contre l'investiture de M. Museveni pour la présidentielle.
Amama Mbabazi a confirmé qu'il participerait au congrès du NRM, prévu le 15 décembre à Kampala, alimentant les spéculations sur une possible fronde de ses partisans lors du congrès.