La cérémonie d’investiture du nouveau président burundais, l’ex-chef rebelle Pierre Nkurunziza, a eu lieu vendredi à Bujumbura, en présence de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement.
Les présidents de Tanzanie, du Rwanda, du Mozambique, d’Afrique du Sud et le Premier ministre éthiopien sont quelques-uns uns des leaders africains présents pour la circonstance. Pour faire le point, Lamia Gritli a contacté à Bujumbura Jérémie Yanakumana, porte-parole adjoint du CNDD-FDD, le nouveau parti au pouvoir.
Au début de la cérémonie, le président sortant, Domitien Ndayizeyé, a brossé un tableau des points positifs et négatifs de son régime. Le nouveau président, Pierre Nkurunziza, a ensuite prêté serment devant le parlement et le sénat. Puis il a reçu les félicitations des différentes délégations avant d’adresser un message au Burundais.
Selon M. Yanakumana, M. Nkurunziza a promis de renforcer la paix et la sécurité nationale, de lutter contre la corruption et les maladies comme le sida et la malaria. Le nouveau président a, en outre, appelé les rebelles du Palipéhutu-FNL à rejoindre le processus. Au plan social, Pierre Nkurunziza a promis la scolarité gratuite à tous les élèves du niveau primaire dès le mois de septembre, a indiqué le porte-parole adjoint du CNDD-FDD.
A la question de savoir d’où viendront les ressources nécessaires à la mise en oeuvre de cet ambitieux programme, Jérémie Yanakumana a expliqué que différentes délégations, notamment celle de l’Union européenne, ont promis d’aider le nouveau gouvernement.
Le gouvernement allemand a, de con côté promis, rouvrir son ambassade à Bujumbura, a dit M. Yanakumana.