Capitale historique de la Côte d’Ivoire, cite balnéaire, Grand Bassam subit les contrecoups de la crise ivoirienne. Beaucoup d’opérateurs économiques sont partis et les touristes étrangers ne viennent plus. Maintenant, ce sont des locaux, surtout jeunes, qui débarquent les fins de semaine. La délinquance urbaine se déverse ainsi à Grand Bassam, expliquent certains responsables locaux interrogés par notre correspondant Frank Isaac Dago.
Les autorités de Grand Bassam signalent aussi de plus en plus de cas de noyade en été du fait que de nombreux visiteurs ne connaissent pas la mer. La mairie a entrepris un projet pour la construction d’un poste de sapeurs-pompiers à proximité de la plage, mais aussi, l’instauration d’une taxe d’accès à la plage. D’autres mesures ont été prises dans le cadre de l’action nationale réhabilitation et de la protection du littoral initiée par le ministère de l’Environnement.